Agrostratégie

Bovalor : une nouvelle entité pour structurer la filière bovine et renforcer la valeur ajoutée


La fusion des entreprises de négoce Brunel Négoce et Prénor donne naissance à Bovalor, structure commune à NatUp et au groupe Bigard. Objectif : optimiser la logistique, élargir les débouchés et créer davantage de valeur pour les éleveurs. Le point avec François Bloc, responsable productions animales chez NatUp.

Bovalor : une nouvelle entité pour structurer la filière bovine et renforcer la valeur ajoutée
Bovalor : une nouvelle entité pour structurer la filière bovine et renforcer la valeur ajoutée

Dans un contexte de réorganisation des filières et de tensions sur l’approvisionnement, NatUp et Socopa-Bigard misent sur une entité commune pour renforcer leur ancrage dans la production bovine. Bovalor, c’est son nom, porte des ambitions claires en matière de logistique, de proximité et de structuration territoriale.

Un nom qui résume une ambition

«  Bovalor, c’est la contraction de ‘bovin’ et ‘valeur’, deux notions au cœur de notre engagement aux côtés des éleveurs  », explique François Bloc, responsable productions animales chez NatUp. Issue de la fusion de deux structures spécialisées dans le négoce de veaux, broutards et gros bovins, la nouvelle entité a vocation à devenir un outil opérationnel au service de la filière.

Parmi les évolutions immédiates, une logistique revisitée et un élargissement du maillage territorial  : «  Nous allons couvrir trois régions supplémentaires, ce qui facilitera les échanges et permettra de massifier les achats de bovins maigres, dans un contexte où l’approvisionnement devient difficile  », détaille François Bloc. La volonté de renforcer la proximité avec les éleveurs reste un axe fort du projet, tout comme l’amélioration du service client.

Une alliance d’expertises pour structurer le territoire

La complémentarité entre les différents partenaires, NatUp, Socopa-Bigard, Brunel et Prénor, doit permettre de mieux articuler l’amont et l’aval de la filière. «  Chez NatUp, 40 % de nos volumes partent directement chez les éleveurs. Avec Bovalor, nous voulons aller plus loin, structurer davantage la collecte et améliorer le picking grâce à une logistique plus performante  », ajoute-t-il. Ce partenariat avec l’aval illustre aussi la volonté de la coopérative de s’inscrire dans une dynamique filière et de proposer de réelles perspectives aux éleveurs.

À moyen terme, les ambitions sont clairement affichées  : «  Nous visons le traitement de plus de 100 000 bovins par an, maigres et boucherie confondus, dont 40 000 intégrés dans des filières contractualisées d’ici trois à cinq ans  », annonce François Bloc. La barre des 70 000 bovins boucherie collectés est également un objectif dans la ligne de mire.