Agriculture biologique
Mode de production rigoureusement encadré, l’agriculture biologique repose sur des pratiques respectueuses de l’environnement, de la biodiversité et du bien-être animal. En excluant produits chimiques de synthèse et OGM, elle s’inscrit dans une logique de durabilité et de traçabilité. Malgré des objectifs ambitieux, la progression du bio en France reste freinée, alors même qu’il constitue un levier clé de la transition agroécologique.

Des pratiques plus respectueuses de l’environnement
L’agriculture biologique désigne un mode de production agricole certifié, reposant sur des pratiques respectueuses de l’environnement, de la biodiversité et du bien-être animal. Elle exclut l’usage d’OGM, de pesticides et d’engrais chimiques de synthèse. Elle privilégie la gestion durable des ressources (sol, eau, air), l’emploi de procédés naturels, la rotation des cultures et le maintien de la fertilité des sols. Sa réglementation, harmonisée à l’échelle européenne et contrôlée chaque année, garantit la traçabilité et la conformité des produits. En France, l’agriculture biologique concerne la production végétale, animale, les produits transformés, les semences et l’alimentation animale. Pour obtenir la certification, les exploitations doivent respecter un cahier des charges strict, assurer la séparation des filières et observer une période de conversion.
Fixée dans la planification écologique, la France vise 20 % de sa surface agricole utile en bio d’ici 2030 et la loi Égalim rend obligatoire 20 % de produits bio dans la restauration collective. En 2025, ces objectifs restent éloignés des résultats observés : 10 % de la surface agricole et environ 12 % de bio en restauration collective. Malgré des défis techniques et économiques, l’agriculture biologique contribue à la transition agroécologique, à la vitalité du tissu rural et répond aux attentes croissantes des consommateurs, tout en garantissant une maîtrise stricte de la qualité par la certification officielle.