70 % des viticulteurs utilisent des adjuvants, selon une étude de l’AFA
L’Association française pour les adjuvants, AFA, publie les résultats d’une étude sur l’usage des adjuvants en viticulture le 25 septembre 2024.

70 % des viticulteurs utilisent des adjuvants, notamment dans les traitements fongicides, selon l’étude « Image et utilisation des adjuvants en viticulture », menée par l’AFA (Association française pour les adjuvants) en partenariat avec le cabinet Nexio, et publiée le 25 septembre 2024.
16 % ont abandonné l’usage
Toutefois, 16 % des utilisateurs ont abandonné leur usage et 14 % ne les ont jamais utilisés. Le taux de satisfaction s’élève à 7,3/10 et 78 % des utilisateurs attribuent une note de 7 ou plus. 22 % des utilisateurs actuels envisagent d’augmenter leur consommation d’adjuvants, 4 % prévoient de la réduire.
Les produits les plus reconnus sont les mouillants (90 %) et les huiles (72 %), tandis que les sels et sulfates sont moins familiers (34 %).
L’efficacité en premier
Parmi les motivations principales à leur utilisation, les viticulteurs mettent en avant l’augmentation de l’efficacité des traitements (93 %), le maintien de l’efficacité en conditions difficiles (85 %), la résistance au lessivage (81 %) et l’amélioration de la qualité de pulvérisation (77 %). Les adjuvants sont également utilisés pour limiter la dérive (74 %) et optimiser le retour sur investissement des traitements phytosanitaires (50 %).
Davantage de communication
« L’AFA s’engage à intensifier ses efforts de communication et de formation pour améliorer l’image des adjuvants et encourager leur usage responsable », indique l’association.
L’enquête a été réalisée entre le 18 mai et 12 juin 2024 auprès de 403 viticulteurs.