Fongicides blé : Bayer contractualise la performance avec Prediview
Avec son offre Prediview, Bayer introduit une nouvelle approche de la protection fongicide du blé, fondée sur un engagement contractuel de résultat. À la clé : un pilotage raisonné par un modèle prédictif, une simplification logistique, et une sécurisation économique à l’hectare. Une stratégie offensive pour répondre aux exigences techniques et économiques des grandes cultures.

Avec Prediview, Bayer propose une contractualisation fongicide intégrant un engagement de performance sur blé tendre. Objectif : sécuriser le revenu hectare en maîtrisant les maladies foliaires, tout en simplifiant la gestion logistique et économique de la protection. « Prediview répond à une forte attente du terrain : sécuriser le revenu à l’hectare et simplifier la gestion des produits, tout en apportant de l’efficacité technique », explique Jérôme Métivier, chef marché fongicides chez Bayer.
Le dispositif repose sur un contrat formalisé en début de campagne : prix fixe à l’hectare, indépendamment de la pression maladies. Si les performances attendues ne sont pas atteintes, une compensation forfaitaire et prédéfinie est versée à l’agriculteur via le distributeur. L’indemnisation est déclenchée selon des critères techniques validés en amont.
Une modélisation fine du risque pour piloter les interventions
C’est Previ-LIS® - le modèle épidémiologique d’Arvalis - qui sous-tend la stratégie. Paramétré en pré-campagne, il suit en continu les risques de septoriose, rouille brune, rouille jaune et fusariose. Il génère des alertes ciblées selon les conditions météo locales et le stade des cultures. Le déclenchement des traitements est strictement conditionné à la validation du risque. Les produits sont livrés directement sur l’exploitation, et chaque intervention est tracée dans l’outil.
Un déploiement maîtrisé, des ambitions élevées
Déployé en 2025 avec 12 distributeurs partenaires (Océalia, Villemont, Ynovae, notamment), Prediview a couvert 10 300 hectares auprès de 280 agriculteurs. Le retour terrain - logistique optimisée, régularité des applications, valeur perçue de l’engagement contractuel - conforte Bayer dans son objectif : dépasser les 20 000 hectares dès 2026. Une déclinaison sur orge est d’ores et déjà en test.