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Espèces agricoles résistantes aux stress climatiques : quelles alternatives pour les cultures ?

Cet article est référencé dans notre dossier :
Semences en mutation : relever les défis agricoles


Face aux sécheresses répétées et aux vagues de chaleur, certaines cultures se démarquent par leur robustesse. Céréales, légumineuses ou espèces fourragères, anciennes variétés locales ou sélections récentes : autant de solutions pour maintenir la production malgré le déficit hydrique.

Espèces agricoles résistantes aux stress climatiques : quelles alternatives pour les cultures ?
Espèces agricoles résistantes aux stress climatiques : quelles alternatives pour les cultures ?

Espèces plébiscitées pour leur résistance

  • Sorgho : alternative crédible au maïs, racines profondes, photosynthèse maintenue sous forte chaleur.

  • Quinoa : originaire des Andes, adapté aux climats secs et arides.

  • Amarante : culture ancienne, supporte chaleur et faible irrigation.

  • Mil : céréale très peu exigeante en eau, adaptée aux sols arides.

  • Luzerne : légumineuse fourragère profonde, résistante à la sécheresse.

  • Tournesol : bonne plasticité face aux conditions difficiles.

  • Pois chiche, lentilles, pois : légumineuses sobres en eau, adaptées aux zones semi-arides.

  • Chanvre : peu exigeant en eau, avec intérêts agronomiques et industriels.

Autres alternatives et leviers

  • Variétés locales ou populations mixtes : diversité génétique et adaptation fine aux terroirs.

  • Arbres et arbustes fourragers (chêne, frêne, noisetier) : ressources alimentaires et ombrage en période de stress.

  • Mélanges multi-espèces en prairie : diversité végétale pour une meilleure résilience globale.

Sélection variétale récente

  • Blé, maïs, tournesol, orge… : programmes de sélection intégrant la tolérance au stress hydrique et thermique.

  • Nouvelles variétés : enracinement renforcé, transpiration limitée, rendement plus stable en cas de sécheresse.

Ce qu’il faut retenir

Adapter les systèmes agricoles aux aléas climatiques passe par :

  • le choix d’espèces naturellement résilientes,

  • la valorisation de semences anciennes et locales,

  • l’intégration d’espèces fourragères et d’associations culturales,

  • le recours aux variétés modernes issues de la sélection génétique.