Espèces agricoles résistantes aux stress climatiques : quelles alternatives pour les cultures ?
Face aux sécheresses répétées et aux vagues de chaleur, certaines cultures se démarquent par leur robustesse. Céréales, légumineuses ou espèces fourragères, anciennes variétés locales ou sélections récentes : autant de solutions pour maintenir la production malgré le déficit hydrique.

Espèces plébiscitées pour leur résistance
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Sorgho : alternative crédible au maïs, racines profondes, photosynthèse maintenue sous forte chaleur.
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Quinoa : originaire des Andes, adapté aux climats secs et arides.
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Amarante : culture ancienne, supporte chaleur et faible irrigation.
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Mil : céréale très peu exigeante en eau, adaptée aux sols arides.
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Luzerne : légumineuse fourragère profonde, résistante à la sécheresse.
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Tournesol : bonne plasticité face aux conditions difficiles.
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Pois chiche, lentilles, pois : légumineuses sobres en eau, adaptées aux zones semi-arides.
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Chanvre : peu exigeant en eau, avec intérêts agronomiques et industriels.
Autres alternatives et leviers
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Variétés locales ou populations mixtes : diversité génétique et adaptation fine aux terroirs.
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Arbres et arbustes fourragers (chêne, frêne, noisetier) : ressources alimentaires et ombrage en période de stress.
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Mélanges multi-espèces en prairie : diversité végétale pour une meilleure résilience globale.
Sélection variétale récente
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Blé, maïs, tournesol, orge… : programmes de sélection intégrant la tolérance au stress hydrique et thermique.
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Nouvelles variétés : enracinement renforcé, transpiration limitée, rendement plus stable en cas de sécheresse.
Ce qu’il faut retenir
Adapter les systèmes agricoles aux aléas climatiques passe par :
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le choix d’espèces naturellement résilientes,
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la valorisation de semences anciennes et locales,
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l’intégration d’espèces fourragères et d’associations culturales,
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le recours aux variétés modernes issues de la sélection génétique.