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La DGAL veut améliorer la modélisation et les seuils de risques des BSV

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Un appel à projets, lancé le 19 août 2024 par la Direction générale de l’alimentation (DGAL), vise à soutenir la recherche sur les interactions bioagresseurs/cultures. Les études financées devront améliorer les modèles prédictifs utilisés dans les Bulletins de Santé du Végétal (BSV).

Le Conseil Supérieur d’Orientation et de Coordination de l’Économie Agricole et Alimentaire (CSO) a  - © D.R.
Le Conseil Supérieur d’Orientation et de Coordination de l’Économie Agricole et Alimentaire (CSO) a - © D.R.

Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire lance le 19 août 2024, l’appel à projets « Amélioration de la modélisation et des seuils de risques utilisés pour l’élaboration du Bulletin de santé du végétal », dans le cadre de la planification écologique. Il est doté d’une enveloppe de 2,7 M€. Le montant d’aide maximal susceptible d’être apporté à un projet est de 300 000 € sur trois ans.

Redéfinir des seuils de risque des BSV

Cet appel à projets a pour objectif, sur la base de listes de couples bioagresseur/culture pré-identifiées par la Direction générale de l’alimentation (DGAL), de subventionner des études visant à :

  • réactualiser certains modèles épidémiologiques existants et déjà utilisés dans le BSV, par exemple en matière de paramètres climatiques utilisés, de technologies informatiques, etc ;
  • développer de nouveaux modèles épidémiologiques directement utilisables dans les BSV pour les couples bio-agresseurs / cultures pour lesquels un modèle de prévision des risques exploitable pour la réalisation de BSV n’existe pas encore ;
  • rénover les seuils de risques existants dans les BSV pour un ensemble de couple bio-agresseurs / cultures et créer de nouveaux seuils de risques pour les couples prioritaires. Des grilles de décision pourraient également être mises au point afin d’améliorer la robustesse du BSV.

 Des modèles anciens

« Les modèles épidémiologiques utilisés dans le BSV sont pour certains, anciens et doivent être revus, justifie le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire le 19 août. De plus, ces modèles n’existent que pour un nombre limité de couples cultures / bioagresseurs. La création de nouveaux modèles de prévision des risques pourra permettre d’améliorer les analyses de risques pour différentes filières.  Enfin, des seuils de risque doivent également être confortés ou modifiés car ils ont été déterminés pour la plupart il y a plusieurs années. Dans d’autres cas, ils sont inexistants alors qu’ils seraient utiles aux lecteurs du BSV. »

L’appel à projets est ouvert du 19 août au 20 septembre 2024. Il couvre toute la France, y compris les territoires d’Outre-mer.