Étiquetage nutritionnel : l'expérimentation est concluante, selon le ministère de la Santé
L’expérimentation sur l’étiquetage nutritionnel, lancée fin septembre 2016 dans des conditions de ventes « réelles », a porté ses fruits. Ses conclusions ont été transmises à Marisol Touraine, qui s’est félicitée, de leur teneur. « L’intérêt de l’étiquetage nutritionnel est démontré pour la première fois », selon un communiqué de ses services publié le 15 mars. Trois des quatre systèmes d’étiquetage ont « sans ambigüité un effet positif » sur l’information du consommateur.
Un des quatre systèmes testés sort du lot
L’un d’entre eux, le Nutri-score (appelé aussi 5 C) se distingue particulièrement. Ce système fonctionne selon un code couleurs du vert à l’orange foncé, et de lettres allant de A à E. Il renseigne sur un indicateur comprenant plusieurs paramètres : apport calorique pour 100 g, teneur en sucre, en graisses saturées et en sel, mais aussi pourcentage de fruits, de légumes, de légumineuses et d’oléagineux.
Rendez-vous début avril pour trancher
L’arrêté définissant le système d’étiquetage nutritionnel que les industriels pourront mettre en œuvre sera pris début avril. D’ici là, ces résultats doivent encore être débattu lors de comités de pilotages. Et si l’enthousiasme des associations de consommateurs est déjà assuré, l’Association nationale des industries alimentaires (Ania) se montre plus mesurée, et rappelle que l’Anses n’est pas convaincue de la pertinence de ces affichages dans une perspective de santé publique.