Michel Prugue, Coop de France - « La hausse du prix de l’alimentation animale doit être répercutée dans les prix de vente »
La hausse du prix des matières premières, blé, maïs, colza et tournesol en tête, ne fait pas que des heureux. Si les céréaliers se frottent les mains, les éleveurs, utilisateurs d’aliments, sont inquiets. Notamment dans les secteurs porcin, cunicole et avicole où le coût de l’alimentation constitue les deux tiers du prix de revient. « +35,5 % en blé entre août 2017 et août 2018, + 30 % pour les tourteaux de colza et tournesol, + 14,2 % en maïs, rappelle Michel Prugue, le président de Coop de France. Ces hausses doivent être répercutées dans les prix de vente de manière à permettre l’équilibre économique de la filière ». Pour lui, « la charte d’engagement pour une relance de la création de valeur, signée en 2017 par tous les opérateurs doit être appliquée ».