Référence agro

Tereos affiche une hausse de son chiffre d’affaires de 60 %


Diversification. Aux yeux de Philippe Duval, prédisent du directoire de Tereos, c’est ce mot qui explique les bons résultats de son groupe lors de l’exercice 2007/2008. Diversification des activités au travers de trois matières premières que sont la betterave, la canne à sucre et les céréales. Diversification aussi par la présence de l’entreprise sur trois continents : l’Europe, l’Afrique et l’Amérique du Sud grâce au Brésil. « Même si les conséquences de la crise économique se feront encore sentir en 2009, nous restons confiants et ambitieux pour l’avenir du groupe », confiait-il lors d’une conférence de presse le 4 mars. A.G.

Chiffres de Tereos pour la campagne 2007/08

Chiffre d’affaires : 3,817 M€, + 60 % par rapport à 2006/07 due en partie à l’acquisition par Syral de 5 usines du groupe Tate & Lyle.

EBITDA : 369 millions €, + 39
 %

Résultat net : 82 millions€, -58
 %

Marge brute d’autofinancement : 212 millions€, + 34
 %

Dette : 1695 millions€, + 45 %

Pour Tereos France, la campagne 2008 a été exceptionnelle au plan agricole avec une forte hausse des rendements à 85,5 tonnes/ha à 16 %. La fermeture en 2007 de trois de ses usines (Abbeville, Marconnelle et Vic) s’est traduite pour Tereos par une augmentation à 15 000 tonnes/jour de la capacité moyenne des neuf usines restantes, par une amélioration des consommations d’énergie et de la productivité, ainsi que par un meilleur taux d’emploi des outils maintenus en activité (95 jours de campagne en moyenne au lieu de 80).

Les ventes de sucre ont atteint 1 622 000 tonnes en 2007/08, réalisées à 90 % dans l’Union Européenne. La dégradation des marges commerciales a touché son point bas au cours de l’exercice 2007/08. Après l’abandon de près de 6 millions de tonnes de sucre et d’isoglucose, le marché européen est dorénavant équilibré et laisse entrevoir un prochain recouvrement des marges commerciales.

Les ventes d’alcools traditionnels se sont élevées à 270 000 m3 dont plus de la moitié hors de France et, par ailleurs, plus de la moitié vers des débouchés non alimentaires.