Bruxelles et l’UNEP prônent un développement plus sélectif des biocarburants
Le développement des biocarburants doit être plus sélectif, pour parer aux crises alimentaires, mais reste une option face au changement climatique, ont jugé lors d’une réunion à Athènes des responsables de la Commission européenne et du programme des Nations-Unies pour l’environnement (UNEP). Se prévalant de ce que « l’Union européenne a été la première région du monde à prendre conscience des retombées négatives des biocarburants », dont leur « contribution à la hausse des prix alimentaires », le commissaire européen à l’environnement Stavros Dimas a mis en avant la nécessité de conditionner leur développement à leurs effets sociaux et environnementaux. Il a rappelé que l’Union oeuvrait désormais, via un groupe de travail ad hoc, à l’élaboration de « critères durables » pour mieux encadrer leur développement. M.D.