Référence agro

Santé animale : une reconnaissance législative de la plateforme d’épidémiosurveillance


Pour améliorer la plateforme d’épidémiosurveillance, le CGAEER recommande de renforcer le partenariat avec les organisations d’éleveurs, en particulier les groupements de défense sanitaire. L’idée est de leur conférer une légitimité législative dans le code rural. Le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux a publié le 18 août un bilan de l’activité de la structure, lancée en 2011, accompagné de recommandations. La plateforme doit déceler l’apparition de maladies animales émergentes, en évaluer l’impact et apprécier l’efficacité des moyens de lutte. Pour les auteurs, la réactivité des vétérinaires et des laboratoires agréés est une clé de réussite de la plateforme. Elle doit être consolidée. Une gestion au niveau des territoires Le CGAAER souhaite aussi l’inclusion de la plateforme dans un établissement public territorial avec les parties prenantes de la santé animale et de la sécurité sanitaire des aliments. Elle serait alors chargée des mesures de gestion du risque dans le domaine de la santé lié à l’alimentation du stade de la production à la consommation. Les auteurs proposent également d’introduire dans le code rural une modification législative pour institutionnaliser la plateforme d’épidémiosurveillance sans pour autant la doter d’une personnalité morale et d’une entité juridique. « Elle s’en trouverait renforcée et pourrait fonctionner sur des bases législatives analogues à celles instaurées par le code de la santé publique pour le réseau national de santé publique humaine », indique le CGAAER.