L’intégration de critères environnementaux dans les indications géographiques, c’est confirmé
La réduction des pesticides et des engrais, la gestion de l’eau, l’adaptation des modes d’élevages aux races locales, les techniques de sélection de variétés de plantes ou d’espèces : six critères qui pourront prochainement faire partie intégrante des indications géographiques (IG), en plus du lien à un terroir spécifique.
Leur intégration devrait être effective à la fin de l’année, comme l’a précisé Jean-Luc Dairien, directeur de l’INAO. Il rejette toutefois une approche normative, contre-productive selon lui, et évoque plutôt des mesures proposées aux filières, qui seront libres de les intégrer à leur cahier des charges.
Cette orientation environnementale des IG a été lancée par Stéphane Le Foll en janvier, lors de ses vœux à l’INAO. Le 4 mars, lors du salon de l’agriculture, l’institut avait confirmé son engagement dans cette tendance et identifié les six thématiques environnementales retenues.