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EGA : La Restau'Co attend « des actions, pas des preuves d'amour »


« Comment passer des mots aux actions concrètes ? » Cette phrase d’Audrey Pulvar, présidente de la Fondation pour la Nature et l’Homme, résume bien l’esprit qui régnait au salon Restau’Co, le 11 avril à Paris. À l’occasion d’une « flash-conf » de quelques minutes sur le sujet des États généraux de l’alimentation et de la montée en gamme de l’offre en restauration collective, le président de Restau’Co Eric Lepêcheur a insisté sur le besoin d’actions, « pas de preuves d’amour » : « Nous avons su créer des synergies entre filières, acteurs, décideurs et opérationnels. Désormais, c’est le calme plat, nous n’avons pas de réponses à nos propositions ». Mettant en avant la problématique du coût économique lié à la montée en gamme, il a précisé qu’il serait regrettable de « dire aux producteurs : vous pouvez produire mais nous ne pouvons pas acheter ». Du côté du bio, Laurent Grandin, vice-président d’Interfel a chiffré le constat : « la restauration collective, aujourd’hui, c’est 3 % de produits bio seulement ».