Des OGM interdits, découverts dans des aliments pour animaux
La direction de la répression des fraudes, DGCCRF, confirme la découverte, fin décembre 2017 dans une entreprise française, d'OGM non autorisés dans des aliments pour animaux. L'information a été dévoilée par le journal Le Monde. Le quotidien montre du doigt la filiale française du groupe japonais Ajinomoto. Il a expliqué que les substances s'étaient retrouvées dans les cuves des usines d'Amiens et de Mesnil-Saint-Nicaise, toutes deux implantées dans la Somme, « suite à une erreur administrative ». Cette anomalie a été signalée à la Commission européenne, selon la procédure officielle d'alerte.
Les produits en question seraient des bactéries génétiquement modifiées mortes qui ont servi à produire des acides aminés utilisés comme additifs dans l'alimentation animale pour les ruminants, les porcs et les saumons. Les produits mis en cause auraient servi à fabriquer des aliments expédiés notamment en Estonie, d'où ils ont été redistribués en Roumanie, Lituanie, Lettonie, Hongrie et Italie.